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L’erreur la plus flagrante

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Burkina Faso: adieu la Françafrique,

Burkina Faso: adieu la Françafrique, bonjour l’Afrique!

24.01.2023

Après plusieurs échecs du régime français en terre africaine, l’effet domino se poursuit de manière attendue. Désormais et suite aux revendications populaires, c’est au tour des autorités du Burkina Faso d’officialiser la demande de départ des troupes françaises du sol national. Le système néocolonial de la Françafrique semble définitivement en chute finale.

Suite à l’annonce par les autorités burkinabè de l’exigence pour les troupes françaises se trouvant au Burkina Faso de quitter le pays dans un délai d’un mois – le président hexagonal Macron avait demandé des «clarifications». Des clarifications désormais obtenues: le gouvernement du Burkina Faso confirme avoir demandé le retrait des troupes françaises.

La confirmation est venue du porte-parole du gouvernement - Jean-Emmanuel Ouedraogo, dans une interview à la Radio-Télévision du Burkina (RTB). Si pour le moment, il ne s’agit pas d’une rupture diplomatique entre Ouagadougou et Paris, la page du partenariat militaire se termine bel et bien. Et ce de manière parfaitement logique et attendue, aussi bien par la société civile burkinabè, que par de nombreux autres citoyens africains.

En effet, et comme nous l’avions déjà plusieurs fois abordé – les mobilisations populaires souverainistes, le panafricanisme et la réalité multipolaire internationale ont complètement mis à mal la présence des nostalgiques de l’unipolarité sur le sol africain, ainsi que l’interférence fortement néfaste de ces derniers dans les affaires des Etats de l’Afrique. Et après la Centrafrique, le Mali, ou encore l’Ethiopie – il est devenu évident que les schémas néocolonialistes mis en place par les régimes occidentaux sur le continent africain – n’avaient plus du tout leur place.

Comme nous l’avions également souligné précédemment, les dits régimes atlantistes se retrouvent de-facto impuissants face aux millions de citoyens de pays africains mobilisés et qui comprennent parfaitement les événements en cours à l’échelle régionale, continentale et internationale. Et l’effet domino que nous avions également plusieurs fois abordé – est toujours et plus que jamais d’actualité. Et fort certainement ne fera que se poursuivre.

Pendant ce temps, il est évident qu’au lieu de changer de mentalité et devenir des acteurs constructifs du monde multipolaire et du destin commun de l’humanité – pour reprendre la notion du leadership chinois – l’establishment occidental maintient une approche arrogante, méprisante et condescendante vis-à-vis des Etats et peuples africains. Et plus généralement – vis-à-vis de tous les peuples non-occidentaux, et surtout ceux qui ne partagent pas leurs fameuses pseudo-valeurs, certainement occidentales, mais aucunement universelles.

Bien qu’il soit vrai aussi que tout en maintenant une approche arrogante propre à l’Occident depuis des siècles déjà – les derniers événements à l’échelle internationale – démontrent que le petit monde occidental se rend tout de même compte qu’il est loin, très loin, de pouvoir compter sur un large soutien à l’échelle de l’écrasante majorité de l’humanité.

Dans cette perspective, le pays de Thomas Sankara fait clairement le choix d’une rupture avec le régime hexagonal et les réseaux françafricains. Des réseaux qui tout en continuant à accuser la Russie, la Chine, la Turquie et d’autres puissances non-occidentales de leurs propres échecs abordés tellement de fois, refusent surtout à se regarder de manière un minimum objective dans le miroir.

Dans tous les cas – le Burkina Faso semble désormais définitivement faire le choix de l’orientation panafricaniste et pro-multipolaire. Tout en disant adieu à un système qui n’a plus du tout sa place dans le monde contemporain. Et ce – ni en Afrique, ni ailleurs.

Mikhail Gamandiy-Egorov

MA FENÊTRE LA CHAÎNE

MA FENÊTRE
LA CHAÎNE
 
_Le maître ne paie aucun salaire. L’énergie de l’esclave lui appartient en propre. Quand l’esclavage devient illégal le racisme ipso facto prend sa suite. On ne sort pas de ce cercle de feu sans se brûler jusqu’à l’os. (page 15)_
 
Publié le 2023-01-03 | lenouvelliste.com
 
Ce livre “Petit traité du racisme en Amérique” sort en librairie aujourd’hui 4 janvier. C’est une seconde édition augmentée. La première édition était parue l’année dernière au Québec. Pourquoi une nouvelle édition? Parce que le Québec, se trouvant en Amérique du nord, a une longueur d’avance sur l’Europe, sur les sujets que je traite dans ce livre. Du moins certaines particularités car le thème  principal, le racisme, s’acclimate partout comme la mauvaise herbe. Il est rapidement compris par tous ceux qui veulent faire le maximum de profit. On ne le dira jamais assez, l’argent est la source de toutes les discriminations. Qu’il s’agit de classe, de sexe ou de race (étrangement le racisme existe, bien que la notion race n’ait aucun fondement scientifique). Étant toujours vu comme un corps étranger, le Noir ne bénéficie d’aucune protection sociale. L’ultime rêve économique reste l’esclave qu’on n’a pas à payer puisqu’il est, selon le Code Noir, “un bien meuble”. Je voulais savoir où on en était dans ce débat. Avons-nous fait quelques progrès dans un sens ou un autre? Après les quatre ans de Trump, j’ai tendance à croire qu’on a reculé. Et ce recul se remarque un peu partout dans le monde, et cela même dans les pays qui se battent, légitimement, pour leur autonomie. En fait, la question ne concerne pas uniquement les Noirs Américains. Il faut croire que cette question touche plus directement Haïti puisqu’elle revendique cette indépendance conquise depuis 219 ans. Ayant beaucoup voyagé, je dois dire que les autres nations nous observent à la loupe pour savoir comment traverser le temps avec un tel fardeau sur les épaules. Pourquoi? On peut parler de fardeau parce que si cela fait près de 220 ans qu’on a gagné notre liberté par les armes, on a essuyé au fil du temps de multiples coups d’État, à chaque fois suivi d’une brutale  dictature. Quoi qu’on dise, on s’est débarrassé du Colon. La névrose dictatoriale a remplacé, chez nous, la névrose coloniale. Est-ce pour cette raison que l’Haïtien garde une plus grande distance face au racisme que le Noir américain? On n’accorde pas tant de pouvoir au raciste. Je voudrais analyser cette question en tenant compte de cette nuance. Contrairement aux Américains noirs qui vivent au cœur du problème puisque l’ancien maître partage encore le même espace que l’ancien esclave (une colère qui se renouvelle quotidiennement), nous nous sommes retrouvés entre nous, avec une rage inassouvie, et cela malgré la tuerie qui a suivi l’indépendance. Ce qui m’intéresse ici ce sont les méfaits du racisme aux États-Unis, et de quelle manière ils structurent la sensibilité des Noirs américains aujourd’hui. On doit tenir compte du passé si on veut comprendre certaines flambées de violence, comme l’affaire George Floyd. Il faut croire que c’est dû à cette accumulation continue d’humiliations et de rejets qui rend le fardeau plus lourd à porter qu’ailleurs. La pression sur les nerfs de l’esclave fut constante durant ces siècles où il était taillable et corvéable à merci,  sauf un temps bref après la guerre de sécession. Puis les affaires ont repris et l’ancien esclave est devenu un ouvrier surexploité, conscient que sa condition ne changera pas sans un chambardement total des valeurs établies. Cette révolution n’épargnera pas le Sud, ni même le Nord, car on aura compris que chacun veille à ses profits personnels. Ce sont deux ou trois choses que je voudrais dire afin qu’on comprenne que dans le cas du racisme le passé est toujours présent.   
 
Dany Laferrière
4 janvier 2023
Auteur
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