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La Chine récoltera l’essentiel de la gloire

 

Je ne suis pas loin d’envisager que c’est la Chine qui récoltera l’essentiel de la gloire de la victoire de la Russie

26 février 2023

par Bruno Bertez

« L’impérialisme stade suprême du capitalisme ».

Je ne suis pas loin d’envisager que c’est la Chine qui récoltera l’essentiel de la gloire de la victoire de la Russie !

Le fait nouveau de la situation c’est l’implication de la Chine. Elle vient coup sur coup de prendre plusieurs initiatives historiques.

Cette semaine, la Chine a fait ce qui pourrait être l’un des mouvements diplomatiques les plus importants de son histoire récente avec la publication de 3 textes.

Le premier détaille comment les États-Unis, dans la construction et le maintien de leur hégémonie, ont été une sorte de cancer malfaisant sur la planète.

Le second détaille les principes selon lesquels la Chine estime que les relations internationales doivent être conduites.

Le troisième est un plan de paix en 12 points pour résoudre le conflit ukrainien.

Bien qu’elles ne soient pas rejetées en apparence (mais presque aux États-Unis) par l’Occident, de peur d’apparaître comme des bellicistes, les propositions de la Chine sur l’Ukraine seront mises de côté. Ils ne visent pas la victoire totale de l’Ukraine et ils appellent à la sécurité mutuelle qui était à la base des revendications russes avant la guerre. Le milliard doré ne peut accepter d’aller dans ce sens.

La Chine a rendu publique une critique féroce et documentée et convaincante des agissements belliqueux dont les Américains sont responsables depuis des decennies.

Elle a publié une sorte de plan de paix ou de charte du vivre ensemble.

Elle se pose non comme allié des Russes mais au dessus comme une autorité qui regarde de plus haut et essaie d’énoncer ou de rappeler les règles du jeu.

C’est d’ailleurs ainsi que les Russes l’ont avalisé :

RIA Novosti : « Moscou apprécie hautement le désir sincère des amis chinois de contribuer au règlement du conflit en Ukraine par des moyens pacifiques, selon le site Internet du ministère russe des Affaires étrangères. « Nous partageons les vues de Pékin. Nous sommes attachés aux principes du respect de la Charte des Nations unies, des normes du droit international, y compris du droit humanitaire, de l’indivisibilité de la sécurité, selon lesquels la sécurité d’un pays ne doit pas être renforcée aux dépens de la sécurité d’un autre, qui s’applique également à la sécurité de certains groupes de pays », indique le communiqué. »

En fait c’est à mon sens cela le point important, la Chine prend une certaine hauteur, hauteur qui aurait du être prise par les États-Unis si ils étaient encore capable d’exercer un vrai leadership non partisan.

Une fois ces propositions de paix refusées par l’Occident, la Chine aura beaucoup moins de mal à faire valoir au reste du monde que ce qu’elle a dit sur les États-Unis était vrai.

Elle a posé un jalon sur lequel elle va s’appuyer plus tard..

La Chine prend le rôle d’homme sage dans les relations internationales, avant qu’elles ne se déteriorent plus avant.

L’Occident perd une porte de sortie, il est en quelque sorte grillé. Le rejet de l’initiative de la Chine couplé à la montée des sanctions et des politiques anti-chinoises justifiera face au reste du monde le soutien de la Chine à la Russie.

Ce que la Chine essaie de faire est clair et, à bien des égards, c’est admirable. Ils utilisent les forces de l’histoire pour gérer le circonstanciel. Ils surfent sur des forces fondamentales.

Mais même eux ne peuvent pas bloquer les forces de l’histoire. 

Les États-Unis ont investi tout leur sens national dans leur hégémonie post-WW2. Tout est cristallisé dans la névrose, dans la folie exceptionnslaiste qui les a submergés.

Lorsque nous prenons en compte les trillions qui dépendent de cette hégémonie – et les trillions sur lesquels ils comptent encore à venir – nous devons nous demander si les Chinois sont naïfs ou cyniques. 

Naïfs s’ils pensent que les États-Unis vont faire leur mea culpa et commencer à jouer gentiment alors que leur classe dirigeante subit et va subir des pertes financières massives. 

Cyniques si ce qu’ils font est d’essayer de grimper, de se pousser pour priver les États-Unis du monopole du droit moral d’agir dont ils jouissent sans conteste depuis 80 ans, tout en sachant pertinemment qu’historiquement les États-Unis sont incapables de faire volte-face. 

Dans tous les cas, toute l’approche est fondée sur l’idée que les États-Unis peuvent « décider » volontairement de changer alors que c’est impossible. Toute la structure du capitalisme américain peut s’effondrer en même temps que sa position hégémonique. Le capitalisme américain repose sur une forme post moderne d’exploitation qui a tout modelé à son profit.

Je veux dire que les Chinois ont lu leur Lénine, n’est-ce pas ! L’impérialisme est incontestablement le stade le plus élevé du capitalisme. Les Chinois savent que ce qui fait l’Histoire ce n’est pas la volonté des hommes, la volonté est un produit pas une cause ; et les forces qui poussent les États-Unis à l’hégémonie belliqueuse sont irresistibles. On est dans le domaine de la Necessité Historique. C’est l’inconscient du système, l’inconscient du regime capitaliste financiarisé qui agit et produit ses effets. Et cet inconscient produit ses propres rationalisations , rationalisations qui débouchent sur la nécessité de la guerre du Péloponnèse.

Ce que je veux dire, c’est que l’hégémonie de l’Amérique n’est pas réductible à une analogie simpliste de « tyran ». Ou a un caprice des néocons ou trostkistes reconvertis. Non c’est une fonction d’une situation historique mondiale extraordinairement spécifique et complexe à la fois à l’intérieur des États-Unis et à l’extérieur des États-Unis. La situation conflictuelle est produite en meme temps par le jeu des forces intérieures qui minent les USA et par le jeu des forces extérieures qui s’exercent sur eux.

On ne peut pas comprendre le niveau d’engagement americain d’abord et occidental ensuite envers l’Ukraine sans prendre en compte cette « histoire incarnée » (comme dirait Bourdieu après Hegel). 

L’élite occidentale croit vraiment que la chute de l’Ukraine marquerait son éclipse. Et c’est pour cela qu’elle va aussi loin, qu’elle joue son va-t-tout, qu’elle va loin au point de bruler ses vaisseaux comme elle l’a fait en 2008 quand elle a choisi la fuite en avant. Et que j’ai diagnostique mon fameux : « un jour ou l’autre il faudra qu’il y ait la guerre on le sait bien… !

A-t-elle tort ? Ne sous-estimez jamais à quoi une classe dirigeante se résoudra pour éviter de perdre sa position. « Ils sont méchants et cruels à un point que vous n’imaginez pas ». Les classes dirigeantes occidentales ont tout à perdre et elles le savent, du moins dans les plus hauts niveaux. Elles luttent à mort, – la mort des autres bien sur, pas la leur -, pour garder leurs positions. Elles veulent que l’ordre social issu du capitalisme productif, puis financier et rentier se perpétue. Sa fortune, son patrimoine, son pouvoir, sa domination politique et géopolitique en dépendent : il faut que cela dure et le symbole de cette lutte pour que cela dure c’est le dollar et tout le maillage, le tissus de controle et de complicités qui va avec.

La réalité est que le modèle mondial américain se décompose rapidement. Il a touché ses limites je ne cesse de le répéter ; et il joue les prolongations par la dette, ce qui le mine encore plus en profondeur ; ce sera le retour en force du Réel. La nouvelle étape du capitalisme historique appartient à ceux qui créent de la valeur dans la production. Il s’agit de balayer le parasitisme vampirique du capitalisme rentier financiarisé. C’est le vrai enjeu de la multipolarité.

Les Chinois ont la chance de gagner du terrain avec les évènements en cours. 

Quel est leur jeu ici ? 

Ils disent au reste du monde : « nous allons rompre avec 500 ans d’exploitation et de domination coloniale européenne. Nous vous aiderons à vous relever sans vous paralyser car si vous vous débrouillez bien, nous nous débrouillerons bien et nous pouvont tous les deux nous enrichir ensemble ». 

C’est le sens des initiatives gagnant-gagnant de la route de la Soie, Belt and Road. Ils savent que l’Histoire s’occupera des États-Unis, ils savent que les USA sont pourris par le simulacre et qu’ils se décomposent ; et ils peuvent attendre que cela se termine. 

En attendant, la « liste » des 12 points est simplement une liste cadre un peu fourre tout, une liste que personne ne peut refuser car « elle est pour tout ce qui est bien » et « contre tout ce qui est mal ».

Je ne suis pas loin d’envisager que c’est la Chine qui récoltera l’essentiel de la gloire de la victoire de la Russie !

La vraie question de long terme est de savoir ce que la Chine va faire ou ne pas faire en tant qu’alternative hégémonique émergente.

source : Bruno Bertez

 

Les États-Unis mènent un combat existentiel


https://reseauinternational.net/les-etats-unis-menent-un-combat-existentiel/

Les États-Unis mènent un combat existentiel

25 février 2023

par Hans Wurst

Je voudrais creuser une idée essentielle qui est peu developpée chez les commentateurs :

Ce sont d’abord les États-Unis qui mènent un combat existentiel.

Un combat existentiel dans ce qu’ils considèrent comme leur essence : être le Premier, le Souverain, le Maitre du Monde.

Le combat américain et leur erreur ukrainienne ne se comprennent me semble-t-il qu’avec l’aide de cette idée : les États Unis ont pris conscience il y a quelques années de leur déclin, – j’allais dire de leur destin – de l’inexorable chute de leur niveau de vie, de leur régression au rang de simple puissance. Et cela ils ne peuvent pas le supporter ou même l’imaginer. Toute leur culture exceptionnaliste le refuse. Ils s’y accrochent. Même Trump, le paria le reconnait, lui qui a choisi le MAGA, « make america great again », rendre à l’Amerique sa grandeur.

Le terme existentiel est un terme faisant référence à la continuité physique dans le temps et l’espace. C’est la vie réduite à son essence nue. Mais il peut être employée dans un sens abstrait, et être perçu comme une qualité objective – surtout lorsqu’elle est menacée d’anéantissement. Ici je prends ce terme de façon totalement différente du sens courant, je ne suggère pas que que les États-Unis sont concrètement menacés, non ce que je dis c’est que c’est leur statut, c’est l’idée qu’ils se font d’eux même qui sont ménacés.

« The world America made » est un monde imaginaire et c’est cet imaginaire qui est menacé.

Cette guerre concerne à la base le maintien du monde unipolaire. Les États Unis ne peuvent se résoudre a en accepter la mutation en un monde multipolaire dont ils ne seraient qu’une partie. Les Russes et les Chinois l’ont très vite compris et ils ne se sont pas privés de le faire savoir , en particulier auprès des BRIC’s.

Les commentateurs n’arrivent généralement pas à comprendre ce qui se passe car ils ont été nourris au lait de cet exceptionnalisme américain, ils vivent eux aussi dans cet imaginaire. Ils répugnent à remettre en cause leurs catéchismes, au premier rang desquels la conviction que la « nation indispensable » est la seule souveraine digne de définir les paramètres d’un « ordre international fondé sur des règles ».

Les médias en particulier ont intériorisé ce catéchisme. et, ils partagent avec les élites américaine cette perception de soi comme supérieur, irréprochable. Même les vassaux des USA croient conduire la planète vers un destin glorieux sinon juste.

Nous sommes dans l’évangile exceptionnaliste de l’Occident.

Il suffit d’écouter les Borrell et autres pour s’en convaincre : nous ne sommes pas dans l’exceptionnalisme de l’homme blanc mais presque, nous sommes dans une de ses dérivées.

En tant que Maitres du Monde, Souverain, les États-Unis ont le droit et le devoir de gérer la souveraineté mondiale ; ils distribuent la souveraineté, ainsi ils peuvent donner la souveraineté qui leur manque aux Ukrainiens et la retirer aux Russes qui ne la méritent pas, car ce sont des sous-hommes.

Le casting du film que se passent les américains a choisi les « bons », les Ukrainiens et les les « méchants », les Russes. De même en occident , dans les pays, les « bons » sont ceux qui soutiennent l’entreprise de maintien de l’unipolarité, les « méchants » sont ceux qui considèrent qu’elle est dépassée.

La guerre n’est pas une guerre entre deux nationalismes régionaux, l’Ukrainien et le Russe, non c’est une lutte entre l’unilatéralisme occidental et son ennemi préféré, le Russe !

L’unilatéralisme occidental a pour épine dorsale, l’axe anglo américain on l’a vu clairement avec les positions en pointe de Boris Johnson qui veut maintenant être le patron de l’OTAN. Ce n’est donc pas un hasard si l’Empire a choisi sa victime ; la Russie.

La vassalisation de la Russie n’a jamais cessé dêtre l’objectif des anglo-saxons. C’est une ligne directrice historique.

Si vous m’avez suivi jusque là, vous admettez que cette guerre est une lutte existentielle entre la souveraineté russe et la continuité impériale anglo-saxone. Cette interpretation a le mérite d’abord de permettre de comprendre le role en pointe des anglais, ils sont dans une position de déclin desespérée, et ensuite l’aveuglement des élites américaines qui sont sous influence idéologique. Nous ne sommes ni dans le pratique ni dans le réaliste mais dans le mythe historique.

Vous comprenez également que l’Allemagne ne peut être que le rival.

Constat qui donne tout son sens aux actions pour priver l’Allemagne d’énergie bon marché, briser ses liens trop étroits avec la Russie.

La préoccupation la plus lancinante de l’empire Anglo saxon ces dernières années a été l’avancée de la réconciliation russo-allemande et la montée de leur collaboration économique. Depuis des décennies cette perspective d’une association entre les deux pays a toujours été comprise comme la plus grande menace à la domination anglo-américaine sur le monde occidental. Ce développement des liens de complementarité devait être arrêté avant qu’il puisse prendre de l’ampleur. Cette préoccupation est devenue encore plus cruciale après le Brexit britannique qui a renvoyé la Grande Bretagne à ses vieux rêves hégémoniques de puissance maritime. Avec le Brexit la Grande Bretagne a coupé son arrimage continental et a choisi de retourner au Grand Large. À la Grande Politique. L’Ukraine c’est le stratagème de l’Empire pour fracasser le partenariat russo-allemand.

Nous sommes dans les vieux poncifs hypocrites anglo saxons, dans les qualités illusoires et imaginaires de l’Empire, bien sur financées par le crédit, la fausse monnaie, les activités spéculatives et l’échange inégal :

la ville éclatante sur la colline

la nation indispensable

le phare de la civilisation

le champion des nouveaux opprimés qui soit dit en passant sont, si on en croit le patron des services de renseignements british … sont les LGBTQ !

etc etc

Cette interprétation fondée sur le mythe et le risque existentiel abstrait est riche de conséquences car elle permet de comprendre les erreurs commises en lançant cette entreprise ukrainienne. À partir du moment ou les USA/Anglo-saxons se vivent comme supérieurs, exceptionnels, ils ont forcément tendance à considérer tous les autres comme inférieurs et donc à les sous-estimer. C’est ce qui leur est arrivé avec la Russie.

Les décideurs occidentaux n’ont pas réflêchi en fonction de la réalité, non ils ont réflêchi en fonction de la pseudo réalité qu’ils ont imaginé !

Les chefs militaires de l’OTAN, influencés par les politiciens, ont surestimé leur armée par procuration ukrainienne d’un demi-million d’hommes, « bien armés et entraînés aux normes de l’OTAN » et ils ont effectivement dédaigné l’armée russe et ses commandants.

Leur vanité les a persuadés que les Russes se briseraient en morceaux contre une force bien armée, retranchée, guidée par l’électronique americaine si supérieure… Ils étaient si confiants dans le génie de leur plan qu’ils ont encouragé de manière persuasive plusieurs centaines d’anciens combattants de l’OTAN à « partager la gloire » d’humilier les Russes et de faire tomber le régime de Poutine une fois pour toutes.

Ils se sont trompés aux limites du ridicule dans leurs calculs sur les effets des sanctions ; non seulement les russes étaient prêts, ils ont une économie réelle forte, mais en plus les BRICS ont refusé de se joindre aux embargos et sanctions. Le Rouble ne s’est pas effondré, il a rapidement repris son niveau optimum.

Ils se sont trompés en croyant que les Russes manquaient de perspicacité stratégique et de logistique. Ils se sont trompés sur toute la ligne; sans doute la plus grande erreur de calcul de toutes a été de croire que les Russes manquaient de stocks suffisants de munitions pour mener un conflit prolongé de haute intensité.

L’ignorance de l’Histoirenone

Plongés dans leur irréalisme idéologique, ignorants de l’Histoire, mal renseignés par leurs espions, ils ont ignoré des siècles d’histoire européenne. Ils se sont convaincus d’une manière ou d’une autre qu’ils pouvaient réussir là ou tous les autres avaient échoué : vaincre militairement la Russie et prendre le butin de ses ressources.

Les maitres du monde, les suzerains ont fantasmé une Russie intellectuellement, organisationnellement, culturellement militairement inférieure aux occidentaux. La guerre a prouvé qu’il s’agissait d’une erreur de calcul catastrophique.

Une erreur qu’ils refusent de reconnaitre. Maintenant ils imaginent que les livraisons continues d’armes occidentales à l’Ukraine peuvent geler le conflit, le mettre dans une impasse à partir de laquelle une certaine forme de victoire géopolitique pourra être forgée.

Là aussi ils restent dans l’imaginaire avec leurs mythes des deux cent mille morts russes et de milliers d’unités de blindés, de véhicules et d’artillerie détruits et d’une Force aérienne russe prétendument impuissante.

Dos au mur, soucieux de durer encore un peu, Zelensky évoque une escalade occidentale encore plus poussée sous la forme de missiles à plus longue portée et de F-16 qui pourraient bien permettre aux Ukrainiens de chasser les forces russes du Donbass, de délivrer la Crimée et pourquoi pas d’aller jusquà Moscou . Et pourquoi pas une une intervention directe de l’OTAN qui infligerait aux Russes l’humiliation, l’humiliation tant désirée. Et pourquoi pas une frappe nucléaire préventive ? Le délire est complet pas seulement chez Zelensky, mais en Pologne, chez les pays Baltes, chez Boris Johnson et les irresponsables. Verts allemands.

La différence la plus importante entre les deux camps, l’Impérial et le Russe réside dans le rapport au Réel : les Russes sont dans le réel, l’Empire est dans les airs, dans les bulles, dans la Com, dans le mensonge, dans le mythe et il vit dans l’auto-persuasion.

Les Russes sont entrée dans ce conflit conscients de la réalité qu’ils allaient devoir affronter et, ils étaient beaucoup mieux préparés pour un conflit conventionnel prolongé que toutes les armées de l’OTAN réunies.

Après une année complète de conflit l’économie russe est sur le pied de guerre. Les usines d’armement fonctionnent 24 heures sur 24 depuis des mois déjà, elles produisent tous les types d’armes dont l’année de combat a prouvé qu’elles étaient efficaces. Poutine ne se vante pas, dans son dernier discours devant les élus il s’est adressé non à la communauté internationale mais aux Russes et il a joué la carte du soutien et de l’unité nationale.

Poutine ne cesse d’expliquer qu’il croit au pouvoir de la Vérité. Elle rend fort.

Les niveaux de production russes associés à la mobilisation d’un demi-million de réservistes projettent la perspective d’une armée russe encore plus puissante qu’il y a un an, et de plus en plus forte avec chaque mois qui passe.

Pendant ce temps, tous les « surplus » des vieux stocks de l’OTAN sont épuisés. Les effets d’annonce remplacent les livraisons effectives. Les centaines de chars de combat sont devenus des dizaines, la plupart depuis longtemps hors service et nécessitant d’importantes réparations pour les rendre aptes au combat. Les équipages ne sont pas encore formés.

La réalité incontestable est que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN sont incapables de répondre aux énormes besoins matériels d’une guerre industrielle moderne.

En Prime

Point de vue : les États Unis luttent contre le sens de l’Histoire.

Les États-Unis jouent le jeu avec des règles différentes pour des intérêts différents.

Ils défendent leurs intérêts et seulement leurs intérêts.

Alors que l’EurAsie bénéficierait de la paix, les États-Unis ne bénéficient que de la guerre et de l’hostilité. 

Pourquoi ?

Les États-Unis ont en effet un point de vue rationnel – et non pas un pont de vue moral – en ce qui concerne leur position géopolitique sur la planète. 

En fait, ils sont tout simplement trop éloignés du centre économique et culturel du monde, qui était, est et sera toujours de plus en plus l’EurAsie.

S’ils « laissent » se développer l’EurAsie (c’est-à-dire : l’énergie de la Russie et de l’OPEP alimentant le potentiel technologique et humain de l’Europe et de la Chine), ils seront simplement laissés pour compte et perdront leur hégémonie.

D’où leur intérêt stratégique à empêcher que cela se produise.

Par conséquent, ils feront tout – et tout signifie n’importe quoi – pour empêcher que cela ne se produise. Ils manipuleront, ils se battront, ils laisseront l’Europe mourir de faim et ils tueront des masses si nécessaire. 

Ils ne se soucient pas de la morale et ne se soucient pas que l’histoire les juge avec sévérité, comme ce fut le cas pour les Romains, les Britanniques et le Troisième Reich qui s’en moquaient.

Par conséquent, je ne suis pas d’accord avec Mearsheimer (que j’admire intellectuellement) disant que seule la Russie est menacée existentiellement. 

Les États-Unis se considèrent sont et se considèrent comme menacés parce qu’ils le sont effectivement, en vertu du sens de l’Histoire qui obéit à des forces objectives matérielles.

source : Bruno Bertez



 
…
 

 

L'initiative de solidarité mondiale

 

L'initiative de solidarité mondiale

Document conceptuel

 

 

I. Contexte

 

La question de la sécurité concerne le bien-être des peuples de tous les pays, la noble cause de la paix et du développement dans le monde et l'avenir de l'humanité.

 

Aujourd'hui, notre monde, notre époque et notre histoire évoluent comme jamais auparavant, et la communauté internationale est confrontée à de multiples risques et défis rarement vus auparavant. Les points chauds de la sécurité régionale ne cessent de s'enflammer, les conflits locaux et les turbulences sont fréquents, la pandémie de COVID-19 persiste, l'unilatéralisme et le protectionnisme ont considérablement augmenté et les menaces traditionnelles et non traditionnelles pour la sécurité sont imbriquées. Les déficits en matière de paix, de développement, de sécurité et de gouvernance se creusent, et le monde se trouve une fois de plus à un carrefour de l'histoire.

 

C'est une époque riche en défis. C'est aussi une ère pleine d'espoir. Nous sommes convaincus que les tendances historiques de paix, de développement et de coopération gagnant-gagnant sont inarrêtables. Le maintien de la paix et de la sécurité dans le monde et la promotion du développement et de la prospérité à l'échelle mondiale devraient être la quête commune de tous les pays. Le président chinois Xi Jinping a proposé l'Initiative de sécurité globale (ISG), appelant les pays à s'adapter à un paysage international en profonde mutation dans un esprit de solidarité, et à relever les défis complexes et imbriqués en matière de sécurité dans un esprit gagnant-gagnant. La GSI vise à éliminer les causes profondes des conflits internationaux, à améliorer la gouvernance de la sécurité mondiale, à encourager les efforts internationaux conjoints pour apporter plus de stabilité et de certitude à une époque volatile et changeante, et à promouvoir une paix et un développement durables dans le monde.

 

II. Concepts et principes fondamentaux

 

1. Rester attaché à la vision d'une sécurité commune, globale, coopérative et durable. En 2014, le président Xi Jinping a initié une nouvelle vision de la sécurité commune, globale, coopérative et durable, qui a été largement reconnue et soutenue par la communauté internationale. L'essence de cette nouvelle vision de la sécurité consiste à préconiser un concept de sécurité commune, en respectant et en sauvegardant la sécurité de chaque pays ; une approche holistique, en maintenant la sécurité dans les domaines traditionnels et non traditionnels et en améliorant la gouvernance de la sécurité de manière coordonnée ; un engagement en faveur de la coopération, en instaurant la sécurité par le dialogue politique et la négociation pacifique ; et la poursuite d'une sécurité durable, en résolvant les conflits par le développement et en éliminant le terreau de l'insécurité. Nous pensons que la sécurité ne sera solidement établie et durable que si elle est sous-tendue par la moralité, la justice et les bonnes idées.

 

2. Restez engagés à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les pays. L'égalité souveraine et la non-ingérence dans les affaires intérieures sont des principes de base du droit international et les normes les plus fondamentales régissant les relations internationales contemporaines. Nous croyons que tous les pays, grands ou petits, forts ou faibles, riches ou pauvres, sont des membres égaux de la communauté internationale. Leurs affaires intérieures ne doivent faire l'objet d'aucune ingérence extérieure, leur souveraineté et leur dignité doivent être respectées, et leur droit de choisir indépendamment des systèmes sociaux et des voies de développement doit être défendu. L'indépendance et l'égalité souveraines doivent être défendues, et des efforts doivent être faits pour que tous les pays bénéficient de l'égalité en termes de droits, de règles et de possibilités.

 

3. Rester engagé à respecter les buts et principes de la Charte des Nations Unies. Les buts et principes de la Charte des Nations unies sont le fruit d'une profonde réflexion des peuples du monde entier sur les leçons amères des deux guerres mondiales. Ils constituent le projet institutionnel de l'humanité en matière de sécurité collective et de paix durable. Les diverses confrontations et injustices dans le monde d'aujourd'hui ne se sont pas produites parce que les buts et principes de la Charte des Nations Unies sont dépassés, mais parce qu'ils ne sont pas maintenus et mis en œuvre efficacement. Nous appelons tous les pays à pratiquer un véritable multilatéralisme ; à défendre fermement le système international avec l'ONU en son cœur, l'ordre international fondé sur le droit international et les normes fondamentales des relations internationales fondées sur la Charte des Nations Unies ; et à défendre l'autorité de l'ONU et son statut de principale plate-forme de gouvernance de la sécurité mondiale. La mentalité de la guerre froide, l'unilatéralisme, la confrontation entre blocs et l'hégémonisme contredisent l'esprit de la Charte des Nations unies et doivent être combattus et rejetés.

 

4. Rester engagé à prendre au sérieux les préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité. L'humanité est une communauté de sécurité indivisible. La sécurité d'un pays ne doit pas se faire au détriment de celle des autres. Nous pensons que tous les pays sont égaux en termes d'intérêts de sécurité. Les intérêts légitimes et raisonnables

...

 

s://english.news.cn/20230221/75375646823e4060832c760e00a1ec19/2023022175375646823e4060832c760e00a1ec19_XxjwshE007011_20230221_CBMFN0A001.doc

2023022175375646823e4060832c760e00a1ec19_XxjwshE007011_20230221_CBMFN0A001.doc

 

  1. Une « coalition de volontaires » dirigée par les États-Unis préfigure l’éclatement de l’OTAN
  2. La solution ne viendra plus de Paris

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