par Faouzi Oki

Les États-Unis et la Grande-Bretagne subiront de lourdes pertes

Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené, vendredi 12 janvier 2024, une agression sur plusieurs régions du Yémen. L’agression américaine et britannique a frappé Sanaa, Hodeida et Saada, a indiqué Al-Massirah, la chaîne de télévision d’Ansurallah. Ansurallah a multiplié ces dernières semaines les attaques de navires en mer Rouge liés à Israël qui mène une guerre génocidaire à Gaza. 

«Les frappes ont visé des radars et des infrastructures de drones et de missiles, afin de réduire la capacité d’Ansarullah à s’attaquer aux navires marchands en mer Rouge» a affirmé le ministre de la Défense américain Lloyd Austin. Le ministre des Forces armées britanniques, James Hebbey, a déclaré ce vendredi à Times Radio que les frappes lancées par la Grande-Bretagne et les États-Unis dans la nuit contre des cibles militaires houthistes au Yémen relevaient de la légitime défense :

«Notre action et celle des Américains hier soir était en légitime défense contre de nouvelles attaques contre nos navires de guerre alors qu’ils effectuaient leur travail légal approprié» a rapporté l’agence Reuters. Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont lancé des frappes aériennes et maritimes contre des cibles militaires houthies au Yémen en réponse aux attaques du mouvement contre des navires dans la mer Rouge.

Ansarullah va continuer ses frappes

«Notre pays fait face à une attaque massive par des navires américains et britanniques, des sous-marins et des avions», a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères d’Ansarullah, Hussein Al-Ezzi. «Les États-Unis et la Grande-Bretagne doivent se préparer à payer un prix fort et supporter les lourdes conséquences de cette agression». L’agence de presse TASS a rapporté que la Russie a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se réunir aujourd’hui pour discuter des frappes aériennes lancées par l’Amérique et la Grande-Bretagne sur le Yémen, jeudi soir.

La mission russe auprès des Nations unies a déclaré : «La Russie a demandé au Conseil de sécurité de tenir une réunion aujourd’hui concernant les frappes lancées par les États-Unis et la Grande-Bretagne au Yémen» le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que «les attaques militaires visaient à perturber et à affaiblir la capacité du groupe à mettre en danger la liberté de navigation et à menacer le commerce mondial».

Le chef d’Ansarullah du Yémen, Abdel Malek al-Houthi, avait menacé de riposter à toute attaque américaine en mer Rouge par des opérations encore plus importantes que celle particulièrement lourde. Dix-huit drones et trois missiles avaient alors été abattus par trois destroyers américains, un navire britannique HMS Diamond et par des avions de combat déployés depuis le porte-avions américain Dwight D. Eisenhower. Ansarullah a toutefois précisé que tous les autres navires, à l’exception de ceux à destination des territoires occupés de la Palestine, étaient à l’abri des frappes yéménites tant que leurs pays ne faisaient pas partie de la coalition anti-Yémen dirigée par les États-Unis ou n’envisageaient pas de la rejoindre.

Le président américain Joe Biden a confirmé ces attaques, affirmant qu’elles avaient été menées par les États-Unis et la Grande-Bretagne, avec le soutien de l’Australie, du Bahreïn, du Canada et des Pays-Bas. «Toute attaque américaine ne restera pas sans réponse. La réponse sera plus importante que l’attaque qui a été menée avec 20 drones et un certain nombre de missiles», a averti le leader d’Ansarallah Abdel-Malik al-Houthi, dans un discours télévisé.

Faouzi Oki