par Pr Red Outsider

Malheureusement, à ce stade, cela n’a même aucune importance de savoir si c’est Biden en personne ou ses marionnettistes qui ont signé cette attaque, ou de savoir s’il s’agit d’une cabale de l’État profond au sein du gouvernement américain qui a l’intention d’attiser la guerre et de faire bouger les choses, ou si c’est simplement l’ignoble ordure qu’est Boudanov qui a perpétré cela de sa propre initiative. En fin de compte, tout porte à croire que Washington est responsable de l’instigation ou de l’orchestration pure et simple de l’acte. Il s’agit là d’un véritable terrorisme d’État, d’un casus belli clair et net s’il était admis publiquement.

Le paramètre le plus important, qui échappe toujours à la plupart des responsables occidentaux dans leurs calculs, est le peuple russe. Peu importe ce que Poutine ou les responsables russes pourraient vouloir dire ou faire – le fait est que les Russes ne sont pas des animaux sans cervelle et qu’ils ont leur propre opinion publique, et cet attentat constitue un nouvel argument de poids pour présenter l’Occident comme ouvertement et vicieusement hostile au peuple russe : quelles que soient les larmes de crocodile officielles convenues, toutes les versions plausibles de cette opération (ne tenons pas compte de la connerie débile selon laquelle «les Russes ne font que se bombarder ou se tuer eux-mêmes pour des objectifs de relations publiques !» qui a été débitée à chaque fois depuis 2014, et même plus tôt lorsque les terroristes du Caucase soutenus par les États-Unis et le Royaume-Uni faisaient exploser des bombes en Russie dans les années 1990) renvoient à l’Occident, et c’est en tout cas ce que comprennent les Russes.

En ce sens, cette action est interprétée comme une déclaration de guerre «officielle» non verbale et très viscérale de l’Occident à l’encontre du peuple russe. Une atrocité publique délibérément visible et démonstrative qui n’a d’autre but que de nuire aux Russes.

Toutefois, elle entraînera une réaction très russe – non pas des explosions irrationnelles et immédiates de violence aléatoire, comme les planificateurs occidentaux semblent toujours s’y attendre, mais une intensification furieuse de la détermination à voir ce conflit se poursuivre jusqu’à sa fin amère et à voir les corps de ceux qui sont responsables de l’organisation de toute cette confrontation se balancer au vent. Cela ne déséquilibrera pas les Russes, mais les renforcera dans leur refus d’emprunter des voies détournées ou des solutions «aproximatives» tant que la vengeance n’aura pas été appliquée aux forces qui mènent cette campagne de terrorisme d’État – et les Russes considèrent que les autorités de Kiev ne sont rien d’autre que des mercenaires appliquant la volonté de Washington dans cette affaire, malgré toutes les tentatives de déni du type «ce n’est pas nous, c’est eux» de la part de ces derniers.

Je le répète, la volonté de Poutine ou du gouvernement russe n’est rien face à la volonté du peuple russe lui-même – et celui-ci est en colère, non pas à la manière d’une réaction émotionnelle passagère, mais avec la fureur froide d’une personne en quête d’une véritable et dernière vengeance. Les responsables russes n’auront d’autre choix que d’y adhérer, leur popularité même dépendant du fait qu’ils y adhèrent.

source : A Son of The New American Revolution