Le cri d’alarme de 800.000 soignants qui refusent l’euthanasie

Enfin un semblant d'éveil du personnel soignant...

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Il y a tellement de choses à dire concernant cette « aide active à la mort » que veut imposer le gouvernement au personnel soignant qui dépasse très largement le cadre hospitalier médical. Premièrement, avant toute chose, il est extrêmement inquiétant d’observer le gouvernement vouloir légiférer systématiquement sur tout ce qui est en rapport avec la « mort » comme l’avortement ou l’euthanasie. Au même moment, des dizaines, voire des centaines, de personnes décèdent dans les services d’urgences par manque de moyens et là le gouvernement est inactif, passif laissant s’aggraver les choses. De plus, comment est-il possible d’assister le suicide alors que celui-ci est considéré comme une anomalie surveillée par les services de santé publique ! Est-ce qu’une société civilisée peut normaliser le suicide en le considérant comme un choix de non-vie ? Peut-être mais c’est une première dans l’histoire.

Mais ce qui est extrêmement intéressant c’est de voir que 13 organisations représentant 800 000 professionnels de la santé sont vent debout et contre cette légalisation de la mort qu’ils considèrent comme un glissement éthique grave ! Non, les soignants ne sont pas là pour donner la mort mais pour préserver la vie, ils sont là pour soigner, soulager et guérir. Afin d’argumenter leur position, les signataires rappellent une phrase majeure du serment d’Hippocrate : « Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément. » ! Sans oublier l’article R4127-38 du code de Santé publique qui est pourtant très clair : « Le médecin doit accompagner le mourant jusqu’à ses derniers moments, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d’une vie qui prend fin, sauvegarder la dignité du malade et réconforter son entourage. Il n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort. » ! Sans oublier le code pénal et son article 221-1 : « Le fait de donner volontairement la mort à autrui constitue un meurtre. Il est puni de trente ans de réclusion criminelle. »

De plus, le fait de passer en force une telle dérive va faire exploser les équipes de soins et fragiliser encore plus l’hôpital public qui est déjà à genoux comme tout le monde a pu le constater avec la crise du Covid-19. Un passage en force fera démissionner un grand nombre de soignants qui refuseront de tuer pour un salaire.

Il y a quelque chose de malsain dans cette volonté de mettre en place un suicide assisté financé par la Sécurité sociale dont le rôle est de rassembler les cotisations des travailleurs afin de soigner les malades et certainement pas donner la mort. C’est d’autant plus curieux que l’on nous explique qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses et que le système hospitalier traverse une crise majeure de manque de moyens, aussi bien humains que matériels. Cette dérive mortifère ne peut être que la confirmation d’une dégénérescence profonde qui marque la fin de la civilisation occidentale.